Programme de mai

arachnéismes – les pas sages errent (https://lespassageres.wordpress.com/)

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Lundi 4 – 19h

 Atelier de déconstruction de la psychiatrie :
le temps du bilan

Il y a quelques mois naissait l’idée d’un groupe de discussion censé incarner un espace pour confronter, partager et débattre de nos connaissances et expériences autour de la psychiatrie, et de ses alternatives. Parfois nous avons fait le choix d’inviter à discuter des personnes ayant travaillé sur des thèmes spécifiques (prise en charge actuelle de la « maladie mentale », sorcellerie, transsexualisme, les « grands exclus » à Marseille…).

Parfois la discussion s’est simplement construite au travers des témoignages, expériences et opinions de chacun-e d’entre nous, et elle n’en était pas moins riche et intéressante. Le mois de mai arrivant à grands pas, il ne reste que quelques dates avant l’été : nous proposons donc que la rencontre du lundi 4 mai soit l’occasion pour réfléchir ensemble à la manière dont peut continuer à exister cet espace de discussion, au plus près des attentes et idées de chacun-e. Nous vous attendons à partir de 19H, venez nombreux-ses avec vos propositions et questionnements pour la suite !

L’atelier de déconstruction de la psychiatrie : qu’est-ce que c’est que ça ?

Alors qu’en 2016, la métropole du Grand Paris regroupera la capitale et les trois départements adjacents, Alain Rustenholz visite l’histoire de 24 communes encerclant Paris, 24 qui avaient voté Front populaire aux élections de 1936, et qui formaient par leurs usines, leurs centrales électriques, leurs incinérateurs, et leurs Habitation à Bon Marché (HBM) pour les ouvriers la ceinture rouge du communisme municipal autour de la capitale.

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Jeudi 7 – 19h

Écoute collective des épisodes 9 et 10 de “Nucléaire, la fabrique de l’oubli”

Ce projet est né après la lecture de Oublier Fukushima , d’Arkadi Filine et de La supplication, Tchernobyl, chronique du monde après l’apocalypse , de Svetlana Alexeievitch.

À la lecture de ces livres, le sentiment que 25 ans après “quelque chose” se rejouait prenait à la gorge. Après le 11 mars 2011, nous étions gavés d’une bouillie d’informations sur la situation à Fukushima.Et puis très vite, comme toujours, au milieu du flot continu des nouvelles, le drame japonais est devenu obsolète.
La catastrophe de Fukushima est toujours en cours, celle de Tchernobyl aussi. Au travers d’autres lectures, il est très vite apparu que le désastre du nucléaire n’était pas que celui des catastrophes, mais bien celui de la routine de la société nucléaire et de la façon dont nous nous en accommodions.
Est née alors l’envie de partager ces textes et d’y réfléchir collectivement. Un petit groupe s’est créé avec le projet de concevoir un document radiophonique.(…) »

Issus du blog : http://lafabriquedeloubli.noblogs.org/

Rattrapage – ces documentaires sonores sont en ligne, vous pouvez donc écouter, sur l’internet ou ailleurs, les deux premiers épisodes, diffusés chez Michèle Firk les mois dernier  :

Épisode 1 : « La bombe Hiroshima Nagasaki »
Épisode 2 : « premiers essais, premiers accidents »
Épisode 3 : « Tchernobyl »
Épisode 4 :« Fukushima, une catastrophe nucléaire »
Épisode 5 : Les liquidateurs, les hommes jetables du nucléaire
Épisode 6 : Nier l’essentiel
Épisode 7 : Vivre normalement dans des conditions qui tuent
Episode 8 : L’obsolescence des travailleurs

 

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Mercredi 20 – 19h30

Discussion avec Ali Kebir autour de son livre
« Sortir de la démocratie »

« Cet essai conduit une critique de la démocratie mais entend rompre avec les trop habituelles tentatives de démocratisation de la démocratie. Le constat de départ n’est pas celui d’une démocratie qui serait trahie, une démocratie qui s’évanouirait peu à peu devant nos yeux. C’est l’inverse qui constitue son point de départ : le caractère hégémonique de la démocratie, le fait qu’elle se soit imposée comme l’unique horizon de toute expérience politique. Et ce n’est rien d’autre que cette hégémonie, non interrogée jusqu’à présent, qui conditionne et limite par avance la critique politique à la question de savoir si on est plus ou moins en démocratie. Ici il s’agit plutôt de savoir comment nous en sommes venu(e)s à faire de cette norme l’alpha et l’oméga de nos pratiques politiques. C’est donc à une histoire critique de la démocratie, de notre être politique, que cet ouvrage se livre, mais non pas de celles qui se pratiquent sur le mode de l’hagiographie : nul récit de la liberté du peuple en lutte ici, mais le tableau clinique d’un mode de gouvernement de la dimension politique de notre existence, de la police de nos conduite politiques. En effet, ce livre entend montrer que nous avons été faits démocrates à travers des dispositifs de pouvoir et de contrôle des masses bien définis dont l’objectif global a
été de neutraliser les politiques insurrectionnelles ou révolutionnaires encore très vivantes il y a peu (mais qui refont surface aujourd’hui). Si bien que notre problème ne devrait plus être celui de réaffirmer la démocratie, mais celui d’en sortir. Car y rester c’est rejouer le scénario même qui organise l’impuissance contemporaine.  » (Ali Kebir)

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Vendredi 22 – 20h30

Pour fêter les 3 ans d’existence du café-librairie Michèle Firk, Yves Pagès vient y présenter sa conférence-performance :
« Emploi fictif et sommeil paradoxal (expérience en cours) »

Sleep in progress or work in regress ? (conférence) À première vue, ça ressemble au cours magistral d’un ponte de médecine face à un amphi d’étudiants en première année. Le docteur X. Y*** éclaire quelques notions de psychophysiologie du travail à l’aide de «diapos» illustratives projetées sur écran. En moins d’une heure, il va tenter d’épuiser son sujet : l’évolution ergonomique du rapport au labeur depuis l’homme préhistorique (l’âge de pierre) jusqu’au télé-vigile (l’âge du drone). Exercice de synthèse surhumaine qui, entre raccourcis abscons et obscures digressions, le conduira à dévoiler le ressort méconnu de toute activité humaine : le sommeil paradoxal. Sleep in progress ou work in regress ? Tant qu’à croire ce singe savant sur paroles, autant passer à l’acte. Ce sera l’objet d’une ultime « expérience en cours », au moyen d’une série de QCM (Questionnaire à cobayes multiples).

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Mardi 26 – 18h

Présentation du N°2 de la revue Jef Klak (Bout d’ficelle)
+ projection de Appunti – notes sur le film Dodici dicembre de Jean-Baptiste Leroux

sanprecario

À l’occasion de la parution du numéro 2 de la revue Jef Klak : « Bout d’ficelle », dédié au tissu, à l’industrie textile et aux cultures de la sape :
projection du film « Appunti, notes à propos du film  Dodici Dicembre », de Jean-Baptiste Leroux (45′) et discussion autour du reportage de Ferdinand Cazalis « Milano Guide Rouge – Mode, précarité et biosyndicats ».

À partir de ce documentaire qui parcourt Milan sur les traces du film « 12 dicembre » – tourné suite à l’attentat de la Piazza Fontana (12 décembre 1969) par les militants de Lotta continua et  Pier Paolo Pasolini – ainsi que de la visite guidée de Milan réalisée pour Bout d’ficelle, nous reviendrons sur la géographie et l’histoire agitée de cette ville. Notamment sur l’opéraisme et la grande vague autonome des années 70, et ses héritages à l’heure de l’exposition universelle 2015 qui vient de débuter à Milan: quelles pistes d’organisation autour du travail précaire sont dessinées par l’expérience italienne d’hier et d’aujourd’hui ?

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Mercredi 27 – 16h

Goûter-présentation de Brins d’Herbe et Graffitis,
revue aléatoire régulière pour enfants de 2 à 7 ans

D’abord une maman pour se dire qu’elle voudrait lire d’autres idées à ses enfants,
Puis deux copains pour se dire de quoi on aurait envie,
Et une dizaine pour se dire qu’on en est capables et qu’on le fait.
Et voilà deux tissus colorés, des dessins qui font des histoires, des dessins qui sont juste là, d’autres encore qui font des coloriages, des broderies fleuries, des collages et des jeux et puis deux chansons et six livres lus qu’on prendra le temps d’écouter ensemble assis sur des coussins autour d’un chocolat, s’il pleut encore, d’un grand verre de jus, avec une paille !, si le soleil est venu aussi.

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Hors les murs (à la Petite Maison) : jeudi 21 – 19h

La librairie accompagne la fête de Jef Klak de lancement du 2ème opus de Jef Klak, revue de critique sociale et d’expériences littéraires, intitulé *Bout d’ficelle*


# 3 concerts au chapeaux : Chtoff (cabaret russe) Le Band Magnétique (ska) Joujou (punk vaudou)
# Atelier de couture : apporte tes vêtements
à rapiécer et confectionne de petites pièces de tissu !
# Caisse de soutien au Comité Vérité & Justice pour Morad.
# Table de la librairie Michèle Firk spéciale « Marabout / Bout d’Ficelle »

On vous attend de 19h à 00h à La Petite Maison ! (8, rue Godefroy
Cavaignac 75011 Paris – Métro Charonne ou Voltaire)
http://jefklak.org
http://paris.demosphere.eu/rv/39696

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