Le programme de mai chez Michèle Firk
Paris Grand Capital
Désaxés / Banquet
Nuit debout / Cactus calamité
Vivre, expérimenter, raconter
Lundi 2 mai • 19h Les ateliers désaxés : Décoloniser les esprits
Samedi 7 mai • à partir de 13hBanquet pour une Parole Errante sans fin (organisé par la Parole Demain)
Lundi 9 mai • 19h Les ateliers désaxés : Discussion et projection avec Alfredo Olivera
Mercredi 11 mai • 19h République, Nuit debout et loi travail
Vendredi 20 mai • 19h Sortie du Cactus Calamité Marseille • Fanzine poétique itinérant Lectures, apéro
Vendredi 3 juin • 19h Cahiers d’enquêtes politiques (organisé par la Parole Demain)
Lundi 2 mai • 19h
Les ateliers désaxés
Décoloniser les esprits
Présentation de la pensée de Frantz Fanon, à travers ses ouvrages Les damnés de la terre et Peau noire, masques blancs.
Frantz Fanon est un psychiatre et essayiste martiniquais, formé par Tosquelles, qui a critiqué les fondements racistes de la psychiatrie algérienne dans les années 1950 en mettant au jour ses liens structurels avec le système colonial, qu’il dénoncera et combattra jusqu’à sa mort en 1961. Après avoir créé un service inspiré de la psychothérapie institutionnelle à l’hôpital psychiatrique de Blida, près d’Alger, il démissionne pour se consacrer entièrement à la lutte pour la libération de l’Algérie.
Samedi 7 mai • à partir de 13h
Banquet pour une Parole Errante sans fin
(organisé par la Parole Demain)
Nous vous invitons à un banquet pour discuter de la fin de la Parole Errante et s’organiser pour construire des suites au lieu à la rentrée 2016, place Jean Jaurès devant la mairie de Montreuil, à partir de 13h, animations et prises de paroles, puis banquet à 20h et soirée festive.
Lundi 9 mai • 19h
Les ateliers désaxés
Discussion et projection avec Alfredo Olivera
D’origine argentine et psychologue de formation, Alfredo lance en 1991 la première radio à émettre des ondes d’un hôpital psychiatrique. Il s’agit de la Colifata, radio associative animée par les patients de l’hôpital Borda de Buenos Aires, créée dans un souci d’ouverture sur l’extérieur de l’hôpital et comme une instance de soin collectif.
Cette rencontre avec Alfredo pourra nous permettre de réfléchir aux espaces de vie créés dans les institutions psychiatriques et la manière dont ils peuvent perdurer dans le temps. Nous questionnerons également le pouvoir thérapeutique des projets construits collectivement, et celui de la parole comme prise de pouvoir sur la maladie.
Mercredi 11 mai • 19h
République, Nuit debout et loi travail
Où en sommes-nous ? Nous prévoyons (d’avance) cette soirée pour discuter des dernières semaines. Sur le plan syndical, où en sont les négociations et les tentatives de grève ? À République et ailleurs, comment sont les « nuits debout » ? Et précisément, comment ne pas délier ces deux questions, de sorte qu’il y aurait d’un côté l’opposition sociale et de l’autre la discussion citoyenne ? Discutons stratégie, au regard de discussions passées sur Occupy Wall Street, ou sur le printemps érable au Québec, des mouvements récents et de la place de la République.
Vendredi 20 mai • 19h
Sortie du Cactus Calamité Marseille
• Fanzine poétique itinérant •
Lectures, apéro
Frapper aux portes, ce que l’on entend, bifurquer, suivre les fils, courir, écrire, se baigner, des on-dit, couler – vomir le miel.
Au programme : La Chevelure des poissons – Entretien avec Christian Qui ? – Les Pêcheurs du port – À la dérive avec JJG bourré – Dame farine – Le Dieu-Taupe – La Nuit Debout au cour-ju – etc.
Vendredi 3 juin • 19h
Cahiers d’enquêtes politiques (organisé par la Parole Demain)
La parole errante demain invite le collectif d’enquêtes politiques (paru aux éditions des Mondes à faire) à présenter leur premier cahier d’enquêtes Vivre, Expérimenter, Raconter : «ces cahiers rassemblent des récits d’expérimentations, ou des “retours d’expériences”, qui engagent à chaque fois des manières de faire collectif et des manières de raconter». Chacune des enquêtes déplacent les objets et discours habituels des enquêtes, sociologiques et autres. Les motifs récurrents entre chaque récit et les textes de rebonds qui leurs répondent suggèrent d’autres attentions, ce qui importe n’est pas toujours là où on l’attend. Que nous disent des lieux et des expériences si on leur pose les bonnes questions ?